Nous pouvons remarquer que nos comportements alimentaires sont souvent en lien avec ce que nous vivons, particulièrement en période de stress intense ou lors d’émotions forte comme la tristesse, la peur, l’anxiété, l’angoisse … Certains vont se ruer sur le réfrigérateur ou le placard où sont rangés les gâteaux les plus délicieux mais tout autant calorique. A l’inverse, d’autres ne vont rien pouvoir avaler (ou si peu) et préfèrent se défouler à la salle de sport !
Nous pouvons donc constater le lien évident entre nos émotions et surtout la façon dont nous les vivons et notre rapport à la nourriture.
La sophrologie va pouvoir être une aide précieuse pour nous permettre de mieux vivre nos émotions. Cela va engendrer des comportements plus en accord avec notre équilibre général et également un rapport plus serein avec la nourriture.
Petits bonus :
J’en profite pour vous proposer des phrases qu’il me semble important d’éviter lorsqu’on s’adresse à un jeune enfant, enfant et ados lors des repas. Je vous en explique d’ailleurs les raisons:
- Il y a des enfants qui meurent de faim (inutile de rajouter de la culpabilité chez l’enfant)
- Quand j’étais petit moi je n’avais pas tout ca ( vécu d’une autre personne alors que l’enfant a besoin de se centrer sur son vécu et ses propres ressentis pas ceux de ses parents ou de son entourage )
Il te faut mange, parce que je l’ai préparé exprès pour toi pour te faire plaisir (passer par le chantage affectif n’est pas non plus la solution. C’est le choix de l’adulte de faire passer du plaisir à travers la nourriture, pas celui de l’enfant)
Finis ton assiette pour me faire plaisir (Il est important de ne pas nier le ressenti de l’enfant. S’il n’en veut plus, c’est qu’il a peut-être plus faim. Il a jugé que son corps n’en avait plus besoin et s’est écouté. Il est préférable de ne pas nier le fait que l’enfant sait s’écouter en portant attention à ses sensations de satiété qui sont très utiles)
Ta petite sœur a tout fini, elle. (sa petite sœur n’est pas elle ou lui. L’enfant a des besoins différents. Chacun les siens…)
Si tu ne manges pas tu seras faible, tu seras moins fort (le corps a besoin de nourriture mais le corps aussi connait ces propres limites. Manger à contre cœur n’est pas « sain ». L’enfant a besoin aussi de bienveillance et d’empathie pour se sentir compris et respecté dans son intégralité)
Que de phrases entendues ! Soyons toujours attentif aux mots que nous employons et à leurs conséquences.
Aurélie Leroy
Sophrologue certifiée RNCP Jeunes enfants, enfants, adolescents et adultes
Infirmière Puéricultrice Diplômée d'État spécialisée dans l'accompagnement du bébé, du jeune enfant, enfant, parents et futurs parents
Expérimentée dans l’accompagnement périnatalité, parentalité et l’enfance
Formatrice prévention santé et petite enfance.
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