Cela vous arrive-t-il de penser ce genre de phrases ?
*"Je ne suis pas assez à la hauteur"
*" Je ne suis pas capable"
* " Je ne me sens pas apte pour y arriver"
*" Je ne suis pas assez comme ci comme ça..."
*" Je ne suis pas compétent, formé, expert..."
*" Je ne me sens pas légitime"
*" Je ne me sens pas assez crédible"
* "Je ne pourrai pas le faire ou jamais j'oserai me lancer... "
Souvent, parfois, occasionnellement... Ces phrases peuvent vous envahir et vous bloquer, vous empêcher de vous mettre en mouvement, vous mettre en action et réaliser vos projets qui vous tiennent le plus à cœur....
Ce processus bloquant s’appelle nos croyances limitantes.
Elles apparaissent au fil de nos expériences passées, issues de notre éducation, nos transmissions transgénérationnelles. Cela peut créer notre propre réalité plus ou moins limitantes...
Nous avons peu souvent conscience de celles-ci mais elles peuvent conditionner nos comportements, nos choix et nos projets de vie professionnel et ou personnel.
Pour mettre en lumière ces croyances limitantes, je vous propose cette histoire de l´éléphant enchaîné tirée du livre « laisse-moi te raconter… Les chemins de la vie » de Jorge BUCAY, psychiatre et psychothérapeute :
« L’histoire de l’éléphant enchaîné
C’est l’histoire d’un éléphant de cirque vu par l’auteur lorsqu’il était enfant.
Animal extraordinaire de par son poids, sa taille et sa force, celui-ci restait toujours attaché après chacune de ses représentations. Une chaîne était ainsi reliée entre une de ses pattes et un petit pieu enfoncé dans la terre.
Même si la chaîne était épaisse, il semblait évident que l’animal pouvait parfaitement et facilement se libérer de cette emprise. Mais il n’en faisait rien. Alors pourquoi ? Qu’est-ce qui le retenait ?
Un jour, l’auteur posa la question à quelqu’un d’assez savant.
Voici sa réponse :
« L’éléphant du cirque ne s’échappe pas parce que, dès son plus jeune âge, il a été attaché à un pieu semblable. »
Ainsi, dès sa plus tendre enfance, l’éléphant a été attaché. Au début, le piquet étant trop solide pour lui, il n’a pas réussi à se libérer.
Il a probablement dû recommencer, jour après jour, à tirer sur la chaîne sans y parvenir.
Et cela « jusqu’à ce qu’un jour, un jour terrible pour son histoire, l’animal finisse par accepter son impuissance et se résigner à son sort. »
L’animal croît donc clairement qu’il est incapable de faire tomber ce pieu.
Ses efforts infructueux ont été gravés dans sa mémoire l’empêchant ainsi de se mettre en mouvement… De s’en aller ».
En séance, il m’arrive d’utiliser des pratiques au cours desquelles la personne peut se visualiser en laissant venir une image, un paysage, un animal, un objet … et pouvoir découvrir ses propres puissances, ses propres freins et ses propres moyens d’adaptation.
Belle soirée à vous
Aurélie Leroy
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